Nous avions beau connaître l’état de santé d’André Lejeune et nous attendre au pire depuis quelques jours, l’annonce de son décès dans la nuit de mercredi à jeudi a été un choc, une blessure pour tous ceux qui l’ont connu.
C’est une immense perte pour la Creuse et pour le Parti socialiste creusois. Avec son départ, c’est une figure du PS qui s’en va car il était le premier d’entre nous, un vrai militant, je dirais même le gardien des idéaux de gauche que sont la laïcité, l’égalité, la solidarité entre les individus ou entre les territoires, la justice sociale. Toujours prompt à donner un conseil, à défendre le faible contre le fort, à prêter main forte dans les campagnes électorales, c’était un homme de terrain fidèle à ses convictions qu’il savait faire partager. C’est bien ce que les grands électeurs ont su reconnaître en lui lorsqu’ils lui ont renouvelé leur confiance aux dernières sénatoriales, il y a moins d’un an.
Il m’avait fait l’honneur de me choisir pour être sa suppléante, en acceptant, je ne pouvais imaginer qu’il nous quitterait si tôt, lui, si bon vivant que l’on disait une force de la nature.
Je m’efforcerai le jour venu d’assumer la charge qu’indirectement il m’a confiée, et je ferai en sorte de lui succéder dignement.
Mais aujourd’hui, le politique le cède à la peine et au chagrin et c’est à sa famille que vont mes pensées comme celles de tous les creusois, tout particulièrement à Etiennette son épouse mais aussi à ses enfants et petits-enfants. Je veux les assurer de ma plus profonde sympathie et leur dire que leur chagrin est aussi le mien et celui des militants, même s’il est d’une autre nature. C’est le chagrin de ceux qui ont perdu un proche, un camarade, un ami.
André nous a quitté, mais il reste présent dans nos cœurs et l’exemple de son action et de son engagement nous servira de guide. Au revoir André.
Communiqué de presse diffusé ce jour